La greffe de cheveux sans rasage, également connue sous le nom de FUE sans rasage, est une technique avancée de greffe capillaire.
Contrairement à la greffe traditionnelle avec rasage, où la zone donneuse est entièrement rasée, la FUE sans rasage permet de prélever les follicules pileux sans raser la tête du patient au préalable. Cette approche est particulièrement adaptée aux personnes aux cheveux longs ou à celles qui souhaitent conserver leur chevelure existante tout en bénéficiant d’une restauration capillaire discrète et naturelle !
La greffe est envisageable dans certains cas spécifiques uniquement : cette technique est généralement pour les patients atteints d’une alopécie localisée ou modérée, nécessitant moins de greffons (1 000 à 1 200 greffons maximum) .
Mais aussi, pour ceux qui souhaitent camoufler une cicatrice ou corriger une petite zone d’alopécie très localisée. Le rasage se limite alors à une petite zone receveuse et à ses alentours immédiats, tandis que la nuque n’est que partiellement rasée, juste suffisamment pour récolter les follicules nécessaires.
Elle convient aussi aux personnes aux cheveux longs ou à celles qui préfèrent éviter de se raser la tête avant l’intervention.
La technique de greffe de cheveux sans rasage implique une mini-préparation de la zone donneuse. La veille de l’intervention, les cheveux qui seront prélevés sont coupés court à l’aide de ciseaux, laissant une longueur de 2 à 3 mm, tandis que les autres cheveux restent intacts. Aucun rasage complet n’est effectué, ce qui permet de garder une partie de la chevelure en place et de rendre la greffe plus discrète.
1ʳᵉ étape – Définition de la zone réceptive : Le praticien et le patient déterminent ensemble la zone à laquelle les nouveaux cheveux seront implantés.
2ᵉ étape – Extraction des follicules pileux : Le praticien commence par pratiquer une anesthésie locale pour assurer le confort du patient, puis il utilise un micro-punch, un petit instrument circulaire tranchant d’un diamètre de 0,8 à 0,9 mm, pour extraire les follicules pileux du cuir chevelu. Avec la technique FUE sans rasage, il est possible de prélever entre 1 000 et 1 200 greffons en une seule séance.
3ᵉ étape – Préparation des greffons : Une fois les follicules extraits, le praticien les récupère à l’aide d’une micro-pince et les place immédiatement dans un milieu de culture enrichi. Les assistantes trient ensuite les greffons en fonction du nombre de cheveux qu’ils contiennent par unité folliculaire. Chaque unité folliculaire peut comprendre entre un et quatre cheveux.
4ᵉ étape – Implantation des greffons : Le praticien procède ensuite à l’implantation des greffons en respectant le sens de la pousse naturelle des cheveux. Pour cela, il utilise un implanteur, un instrument très fin qui permet de réaliser la micro-perforation et l’implantation du greffon dans la zone dégarnie en une seule étape.
Les avantages d’une greffe sans se raser la tête
Grâce à cette méthode, aucun signe de prélèvement de greffons n’est visible dans la zone donneuse. Dans les jours qui suivent l’intervention, les croûtes disparaissent complètement au niveau de la zone receveuse, dissimulées par les cheveux du patient.
En effet, les greffons implantés dans la zone receveuse sont à peine perceptibles après la séance, car ils se fondent aisément avec les cheveux existants du patient. Grâce à cette discrétion, les résultats sont naturels et harmonieux, offrant une apparence visuellement satisfaisante.
Les inconvénients d’une greffe sans se raser la tête
Lors d’une séance de greffe sans rasage, environ 1000 greffons au maximum peuvent être prélevés. Ce qui devient impossible pour les cas d’alopécie nécessitant plus de 1000 greffons.
La méthode est très chronophage et fastidieuse pour le praticien, ce qui peut rendre l’intervention plus longue et complexe comparée à une technique classique avec rasage.
De plus, cette technique est généralement beaucoup plus coûteuse qu’une greffe classique avec rasage. Les frais supplémentaires liés à la délicatesse du processus et aux défis pratiques pour le chirurgien peuvent entraîner des coûts plus élevés pour les patients.