Chaque année, des milliers de Français franchissent le cap d’éliminer leurs tatouages, car les dessins s’estompent, les tendances de mode évoluent, et les préférences personnelles se modifient.
Grâce aux progrès des lasers dans le domaine de la médecine esthétique, il est désormais possible de les faire disparaître. Mais à quoi faut-il s’attendre ?
Qu’est-ce que le tatouage ? Le tatouage consiste à faire pénétrer de l’encre sous la peau avec une aiguille. L’épiderme est perforé et de fins pigments dessinant un motif par le tatoueur se fixent sous la peau.
Les tatouages sont définitifs, ils peuvent légèrement changer avec le temps, mais ne disparaissent jamais totalement. Sauf, éventuellement, les zones les plus fines où la peau est particulièrement sollicitée, comme la paume des mains ou les doigts.
Le détatouage est le processus d’élimination d’un tatouage de la peau, généralement réalisé avec l’aide de techniques médicales avancées telles que le laser.
Les raisons pour lesquelles les individus choisissent de se faire détatouer varient grandement, allant du regret à des raisons professionnelles ou personnelles.
Le processus de détatouage implique habituellement l’utilisation de lasers médicaux.
Ces lasers émettent des impulsions de lumière à des longueurs d’onde spécifiques, qui sont absorbées sélectivement par les pigments du tatouage. Lorsque la lumière du laser pénètre dans la peau, elle fragmente les pigments en particules plus petites. Au fil du temps, le système immunitaire du corps élimine ces particules, ce qui entraîne l’estompage progressif du tatouage.
Cependant, le processus n’est pas instantané et le détatouage nécessite plusieurs séances, espacées de quelques semaines à quelques mois, en fonction de la taille, de la couleur et de la profondeur du tatouage.
Certains tatouages sont-ils plus tenaces que d’autres ?
Oui, certains tatouages sont en effet plus tenaces que d’autres en ce qui concerne le détatouage.
Plusieurs facteurs peuvent influencer la facilité avec laquelle un tatouage peut être enlevé, notamment :
En fin de compte, il est essentiel de consulter un professionnel qui peut évaluer votre tatouage, votre type de peau et vous fournir des informations sur le nombre de séances nécessaires pour obtenir les résultats souhaités.
Chez Aesthé, nous vous proposons un premier rendez-vous offert avec l’un de nos médecins pour en discuter.
Les facteurs qui déterminent la douleur d’un détatouge
La tolérance personnelle à la douleur joue un rôle essentiel lors d’un détatouage. Ce facteur varie d’une personne à l’autre, et ce qui peut être moins douloureux pour certaines personnes peut être très douloureux pour d’autres.
Certaines personnes peuvent supporter la douleur mieux que d’autres, ce qui influe sur la façon dont ils ressentent la douleur lors de la suppression d’un tatouage.
La surface du tatouage est un autre élément qui peut influencer la douleur du détatouage. Les tatouages plus grands nécessitent généralement plus de temps pour enlever l’encre, ce qui peut rendre le processus plus douloureux.
De plus, les zones où la peau est plus fine peuvent être plus sensibles et donc plus douloureuses à traiter.
L’âge du tatouage joue un rôle dans la douleur du détatouage. Les tatouages plus anciens peuvent être plus faciles à enlever, car l’encre a eu plus de temps pour se décomposer.
En revanche, les tatouages plus récents peuvent être plus difficiles à éliminer, ce qui peut rendre le processus plus douloureux.
L’emplacement du tatouage sur le corps est un facteur crucial dans la douleur du détatouage. Les zones du corps où la peau est plus mince ou où il y a plus de terminaisons nerveuses, comme les pieds et les mains, sont généralement les plus douloureuses à traiter.
En revanche, les parties du corps avec moins de terminaisons nerveuses, comme le dos, peuvent être moins douloureuses.
La couleur de l’encre de tatouage peut également influencer la douleur du détatouage. Certaines couleurs, comme le noir, sont généralement plus faciles à éliminer que d’autres couleurs, ce qui peut rendre le processus moins douloureux.
Les tatouages multicolores peuvent être plus complexes à enlever et donc plus douloureux.
Le nombre de séances nécessaires pour enlever un tatouage peut affecter la douleur. Plusieurs séances peuvent étaler la douleur sur une période plus longue, la rendant ainsi plus supportable pour certaines personnes.
L’état mental du patient peut jouer un rôle dans la perception de la douleur. Être détendu et calme peut rendre la douleur plus supportable, tandis que le stress ou l’anxiété peuvent rendre la douleur plus intense.
Le professionnalisme du tatoueur et du spécialiste est essentiel pour rendre l’expérience moins douloureuse. Des professionnels expérimentés et compétents peuvent utiliser des techniques avancées pour rendre le processus de détatouage moins douloureux et plus efficace.
Mais alors… Comment gérer la douleur ?
La gestion de la douleur pendant une séance de détatouage est essentielle pour rendre l’expérience plus supportable. Plusieurs stratégies peuvent être mises en œuvre pour atténuer l’inconfort.
– La communication avec le médecin est essentielle, vous pouvez discuter de vos préoccupations et de vos seuils de douleur pour élaborer un plan de traitement adapté.
– L’utilisation d’anesthésiques locaux, tels que des crèmes anesthésiantes, peut engourdir la zone à traiter.
– La respiration profonde et la relaxation sont également utiles pour apaiser l’anxiété et réduire la douleur perçue.
– La distraction mentale, comme l’écoute de musique ou la visualisation positive, peut détourner votre attention de la douleur.
Aussi, il est essentiel de signaler toute douleur excessive pendant la séance pour ajuster le traitement si nécessaire.
Tatouage VS un détatouage : lequel est le plus douloureux ?
Le tatouage peut être ressenti d’une façon extrêmement douloureuse,le niveau de douleur ressentie varie en fonction de la zone tatouée, de la sensibilité de la peau, de la qualité du matériel utilisé et du niveau d’expérience du tatoueur.
Inversement, le détatouage n’est pas un acte agressif et certaines méthodes “à l’ancienne” comme la dermabrasion consistait à frotter la peau pour enlever l’encre, mais à l’heure actuelle, la dépigmentation au laser est une technique beaucoup plus douce !
De plus, les effets secondaires sont presque inexistants, mis à part des légères rougeurs et/ou gonflements.