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Le printemps est de retour : les journées s’allongent, la nature s’éveille… et parfois, notre peau aussi ! Avec les beaux jours, il n’est pas rare de voir apparaître quelques boutons. Un petit désagrément saisonnier dont on se passerait bien !
Dans cet article, découvrez pourquoi ainsi que les solutions à envisager.
La chaleur a un effet dilatateur sur les pores de l’épiderme, ils s’ouvrent davantage, ce qui facilite l’accumulation de saletés, de sébum et de bactéries à l’intérieur.
L’humidité, elle, maintient la peau dans un état moite. La sueur s’évapore plus lentement lorsqu’il fait lourd et la peau reste humide plus longtemps. Ce combo chaleur + humidité est propice aux imperfections : les pores ramollis par l’hydratation excessive se bouchent aisément avec le sébum et les cellules mortes.
Enfin, le soleil peut assécher temporairement les boutons en surface. À l’arrêt de l’exposition, la peau met du temps à éliminer les excès de cellules mortes, qui finissent par obstruer les pores. C’est pourquoi, quelques semaines après les premières expositions, vous pouvez voir surgir une nouvelle vague d’acné. Il faut donc rester vigilant et ne pas négliger les soins même si les boutons semblent s’estomper après un week-end au soleil.
Plusieurs études épidémiologiques ont établi un lien entre des niveaux élevés de pollution et une acné aggravée. Par exemple, des recherches menées en Asie ont montré que l’exposition aux polluants atmosphériques augmentait la prévalence et la sévérité de l’acné dans les populations concernées.
Pollen, poussières, pollution urbaine… notre peau est en première ligne face à ces agresseurs environnementaux. Notre barrière cutanée se trouve affaiblie et l’inflammation des glandes sébacées (à l’origine de l’acné) est exacerbée.
De plus, après l’hiver, la peau tente d’éliminer tout ce qu’elle a accumulé durant la saison froide. Elle draine les toxines et impuretés stockées pendant des mois en même temps qu’elle augmente son sébum. Si on n’adopte pas une routine adaptée pour accompagner ce processus, les déchets s’accumulent en surface et forment des bouchons dans les follicules. Le résultat ? Une flambée de microkystes et de comédons, ces petites imperfections sous-cutanées caractéristiques de l’acné printanière.
Petit + : Même les allergies saisonnières peuvent jouer un rôle. Le pollen et les allergènes provoquent des inflammations et des démangeaisons cutanées chez les personnes sensibles. Cette irritation affaiblie la barrière de la peau et favorise indirectement les poussées de boutons.
Au printemps, nos hormones jouent aux montagnes russes pour s’adapter au changement de rythme (plus de lumière, activité physique, éventuellement des modifications dans notre l’alimentation) et la peau en subit les conséquences. Les variations hormonales stimulent excessivement les glandes sébacées et perturbent le microbiome cutané, créant un terrain favorable aux boutons.
L’objectif est d’aider votre épiderme à passer le cap du printemps en minimisant l’excès de sébum, en contrôlant l’inflammation et en accompagnant son renouvellement cellulaire.
En première ligne, on retrouve les soins topiques (à appliquer localement) conseillés par les dermatologues pour traiter l’acné. Si vos boutons sont modérés, pas forcément besoin de changer radicalement de routine, il suffit de l’ajuster avec des produits adaptés à la saison et à votre type de peau.
Optez pour un gel ou une eau micellaire spécifiquement formulés pour les peaux mixtes à grasses. Un bon nettoyage matin et soir élimine l’excès de sébum, la sueur et les impuretés avant qu’ils n’obstruent les pores.
Le conseil d’aesthé : Attention à ne pas décaper votre peau, privilégiez les actifs doux (acide salicylique, zinc, argile douce) et évitez les sulfates irritants.
vous pouvez intégrer un soin traitant léger qui aide à prévenir les éruptions. Par exemple, une crème contenant du peroxyde de benzoyle (antibactérien et anti-inflammatoire), de l’acide salicylique ou de l’acide azélaïque (kératolytiques qui désobstruent les pores) peut être appliquée.
Contrairement à une idée reçue, même une peau grasse a besoin d’hydratation. Sauter la crème hydratante risque de déséquilibrer davantage votre peau. La solution est de changer de texture au printemps, troquez vos baumes épais d’hiver contre des fluides ou gels hydratants légers, qui apportent de l’eau sans fermer vos pores.
En cas de bouton inflammé qui pointe, ayez sous la main un petit gel ou une lotion asséchante à appliquer en touche localisée (par exemple à base d’acide salicylique concentré, de soufre, ou d’huiles essentielles antiseptiques comme le tea tree)
Ils regorgent de vitamines, de minéraux et d’antioxydants qui aident la peau à se défendre contre l’oxydation et l’inflammation. Les légumes verts, les fruits rouges, les agrumes, les carottes (riches en bêta-carotène) sont idéales. Une alimentation riche en végétaux et en bonnes graisses (avocat, huile d’olive, poisson gras riche en oméga-3) apporte des nutriments anti-inflammatoires qui améliorent l’état de l’acné sur le long terme.
En complément des soins quotidiens, il existe des traitements professionnels qui aident à calmer l’acné plus rapidement et à améliorer la texture de votre peau.
L’AviClear est un traitement laser innovant spécifiquement conçu pour cibler l’acné. Il utilise une longueur d’onde précise qui pénètre la peau pour agir directement sur les glandes sébacées. Contrairement aux traitements classiques, AviClear ne se contente pas d’atténuer les symptômes : il traite la cause sous-jacente des éruptions cutanées, offrant ainsi des résultats durables et une peau plus nette au fil des séances.
Ce soin est idéal pour désobstruer les pores et éliminer les cellules mortes accumulées pendant l’hiver. Les peelings superficiels conviennent bien aux peaux acnéiques légères à modérées, ils réduisent les points noirs et microkystes, lissent le grain de peau et estompent les marques résiduelles.
L’IPL est efficace pour traiter l’acné légère à modérée en ciblant les bactéries responsables des éruptions cutanées et en réduisant l’inflammation.
Les changements de saison peuvent provoquer une production plus importante de sébum. Après l’hiver, la peau est moins habituée à réguler cet excès, favorisant l’apparition de boutons rouges et points noirs avec l’arrivée des beaux jours.
Oui, c’est important de prendre soin de votre visage avec une protection solaire adaptée aux peaux à imperfections. Optez pour une formule légère, non comédogène, qui protège sans obstruer les pores.
Les peaux à imperfections ont besoin d’être purifiées pour éliminer les toxines accumulées. Grâce à son action nettoyante, un soin exfoliant aide à draine toutes les toxines et à retrouver une peau nette.
Pendant l’hiver, la peau produit moins de sébum pour se protéger. Au printemps, la quantité plus importante de sébum combinée à la chaleur provoque des éruptions de boutons sur les zones les plus grasses du visage.
Un nettoyant moussant élimine les cellules mortes et la pollution accumulées. Associez-le à une routine beauté avec une crème légère et non comédogène pour éviter les irritations de la peau et retrouver une belle peau.